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Portrait de Florence Martin – Juge en concours d’équitation

#PlusDeSportAuFéminin

Depuis plusieurs années, le monde sportif se mobilise aux côtés du ministère chargé des Sports et du CSA, devenu l’Arcom (l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique), pour une meilleure médiatisation de la pratique sportive féminine à travers l’opération @SportFémininToujours.

L’occasion pour APSC, en partenariat avec le CDOS 01 de mettre en lumière ces femmes sportives de notre département :

Portrait de Florence Martin – Juge en concours d’équitation

  • Quel est votre parcours ? 

Florence Martin née le 02/08/1959

Mariée et 2 enfants : l’ainé Camille 32 ans, travaille à la Fédération d’Equitation Internationale (FEI), la deuxième Maelle 30 ans cavalière internationale de saut d’obstacles

En tant qu’enseignante d’équitation du débutant au confirmé, nous avons la possibilité de juger dans les petits niveaux certaines disciplines, ce que j’ai fait pendant des années, mais, ce qui m’intéresse réellement, c’est la compétition de haut niveau en sauts d’obstacles.

Une fois les enfants « casés », étant plus disponible, je me suis formée au jugement d’épreuves en suivant des formations théoriques et surtout beaucoup de mise en pratique sur les différents terrains de concours hippiques.

Pour atteindre le niveau National Elite que j’ai obtenu l’année dernière, ce sont au moins 4 années depuis le niveau National avec un cursus des jugements d’épreuves obligatoires à suivre. Je suis maintenant apte à juger des concours de sauts d’obstacles internationaux.

  • Quelle est la personne qui vous a inspiré ?

Jacques Robert, mon formateur pour mon monitorat qui a su entretenir mon esprit de compétition et par la suite m’inciter à le développer en me laissant encadrer le groupe compétition de la Société d’Equitation Bressane le temps de ma formation.

  • Quelle femme sportive vous a le plus marqué ?

D’une manière générale, même si la pratique de l’équitation est à 80% féminine, que peu de femmes en font une profession (hormis dans l’enseignement) car, très physique et très contraignante, peu de femmes font le « sacrifice familial ». Mme Janou Lefebvre, cavalière de sauts d’obstacles dans les années 1960, a pu réaliser son rêve olympique (à 2 reprises), a été une précurseur dans son domaine et, en ce sens, m’a marqué.