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Portrait de Vinciane Michelin – Educatrice sportive Handisport

#PlusDeSportAuFéminin

Depuis plusieurs années, le monde sportif se mobilise aux côtés du ministère chargé des Sports et du CSA, devenu l’Arcom (l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique), pour une meilleure médiatisation de la pratique sportive féminine à travers l’opération @SportFémininToujours.

L’occasion pour APSC, en partenariat avec le CDOS 01 de mettre en lumière ces femmes sportives de notre département :

Portrait de Vinciane Michelin – Educatrice sportive Handisport

  • Quel est votre parcours ? 

Malgré l’option « Activités Physiques Adaptées » lors de ma licence STAPS, j’ai d’abord travaillé en milieu « ordinaire » en tant qu’ETAPS (Educatrice Territoriale des Activités Physiques et Sportives), embauchée par des mairies pour faire les séances d’EPS en écoles élémentaires en collaboration avec l’équipe pédagogique. Ce fut l’occasion de me rapprocher de la commission sport scolaire et handicap de l’USEP que j’ai intégré par la suite et grâce à qui j’ai eu l’opportunité de collaborer entre autre avec le Comité Départemental Handisport de l’Ain.
Aujourd’hui je l’ai intégré et y suis salariée après le départ en retraite de mon prédécesseur. Je travaille à développer la pratique Handisport dans le département de l’Ain, j’accompagne les personnes qui nous contactent dans leur pratique sportive ainsi que les clubs ou structures qui les accueillent. Je fais également des actions de sensibilisation au handicap via le sport dans le milieu scolaire, les centres de loisirs, les entreprises…
En parallèle je suis active dans la vie associative sportive, tout d’abord au Basket Club de Meximieux où je suis joueuse, entraineur, coach, membre du bureau, présidente de l’école de mini basket. Aujourd’hui je ne joue plus mais j’entraîne toujours au club de basket de Lagnieu, l’ASSL.
Au niveau du handicap, j’ai participé à des séjours d’adultes handicapés physiques en tant que bénévole ou directrice de séjour avec l’Emitage Jean Reboul  de l’association des Amis du Vaulserre et du Trièves. Humainement ce fut des expériences très enrichissantes.

  • Qu’est-ce qui vous a incité à choisir cette filière ?

Au départ, je ne me destinais pas à la filière sportive au niveau de mes études mais j’ai opéré un changement de cap à la dernière minute, guidée par le fait que j’aimais le sport (pratique du basket) et que ma tante était professeur d’EPS.

  • Quelle femme sportive vous a le plus marqué ?

Je n’ai pas particulièrement de femme sportive qui m’a marquée mais à l’évocation de cette question, un nom m’est venu, celui de Marie José Pérec, pour son palmarès incroyable mais aussi pour son parcours. Il nous rappelle que les sportifs ne sont pas des machines et que quand la pression médiatique, financière, sportive… est trop forte et devient insupportable, elle peut les faire craquer et tout abandonner.
Le sport devrait rester un jeu et un plaisir, même au plus haut niveau.